Les premiers coups de pioche étaient annoncés pour janvier, si on en croit le panneau qui surplombe le parking de Saint-Jean-d’Angély, avenue des Diables bleus. "Ça devait même commencer en octobre, indique un passant. Qui ajoute : "ça va faire du bien, trop de gens squattent ici".
La mairie, elle, annonce un début des travaux fin février, pour une durée prévisionnelle de huit mois. Seulement, avant, il faut débarrasser les voitures qui l’encombrent.
Quatre autres parkings
Le comité de quartier se félicite de la fin de cette "poubelle à ciel ouvert". "Lorsque nous avons appris, après 15 ans de lutte, la décision d’aménager 4.000m² d’espace vert, nous n’y avons pas cru", se réjouit sa présidente, Géraldine Colin. Outre le stationnement de véhicules ventouses, la Ville parle d’opérations "oxygène" d’enlèvement. Les services de la collecte et des déchets, de la propreté et la police municipale enlèveraient sept tonnes de déchets à chaque fois.
Mais où les automobilistes vont-ils se garer, maintenant? Géraldine Colin avance que les parkings relais suffisent. Ce que confirme la Ville, en citant le Parc Azur de Vauban (350 places), le parking du nouvel ensemble immobilier Carré Vauban (360 places ouvertes au public), le parking Vauban à Auvare (337 places gratuites) et le parking université Côte d’Azur (250 places gratuites), situé à côté du futur jardin.
"Nous demandons maintenant la gratuité totale pour toute personne pouvant justifier d’une domiciliation sur site", finit la présidente du comité de quartier. "Le parking-relais Vauban pourrait être mixte, à l’instar de celui de Carras ou du Rouret. On oublie très souvent qu’un piéton urbain est un automobiliste qui a réussi à se garer", soulève une utilisatrice du cinéma Mégarama, récemment inauguré dans le quartier.
Du côté des étudiants, ça fait deux ans que c’est la galère. "Une partie du parking leur est réservée, ils ont une carte pour se garer. Mais c’est premier arrivé, premier servi. Et ce n’est pas suffisant", détaille une personne qui travaille sur le campus. Qui reconnaît qu’un espace vert manquait effectivement dans cette zone.
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